Le Saint-Père
Le pape François, 265e successeur de saint Pierre
Le 13 mars 2013, les cardinaux réunis en conclave ont élu le pape François. Il succède à Benoît XVI qui a renoncé à son ministère pétrinien le 28 février 2013.
Jusqu’au moment de son élection comme pape, le Cardinal Jorge Mario Bergoglio, S.J., était archevêque de Buenos Aires, en Argentine. Il est né à Buenos Aires le 17 décembre 1936. Il est entré dans la Compagnie de Jésus et, après sa profession comme Jésuite, il a été ordonné prêtre le 13 décembre 1969. Le 20 mai 1992, il a été nommé évêque auxiliaire à Buenos Aires et ordonné évêque le 27 juin 1992. Il est ensuite devenu archevêque coadjuteur de Buenos Aires le 3 juin 1997, et, par la suite, a succédé au Cardinal Antonio Quarracino, à titre d’archevêque de Buenos Aires, le 28 février 1998. Il était également l’Ordinaire des catholiques des Églises orientales en Argentine, qui n’ont pas d’évêque éparchial de leur propre rite. Le nouveau pape a été président de la Conférence épiscopale des évêques d’Argentine du 8 novembre 2005 au 8 novembre 2011. Il a été élevé au Collège des cardinaux par le bienheureux Jean-Paul II, lors du Consistoire du 21 février 2001.
La devise et le blason du pape François
Le pape François a choisi la devise « Miserando atque eligendo », qui veut dire « Choisi parce que pardonné ».
Le blason du Saint-Père qui ressemble à celui qu’il avait lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, comporte les éléments suivants : le bouclier bleu surmonté de la mitre à titre d’évêque de Rome et les clés de saint Pierre ; au centre de la partie bleue figure une croix qui est le symbole de l’ordre des Jésuites ; le soleil sur lequel se trouvent les lettres IHS qui symbolisent la mission salvifique de Notre Seigneur (IHS est un acronyme latin pour les mots « Jésus sauveur de l’humanité »); l’étoile représente la Vierge Marie, et la fleur de nard est issue de l’iconographie espagnole pour représenter saint Joseph.
Rôle – Le pape assume trois rôles : il est évêque de Rome, pasteur de l’Église universelle et chef de l’État du Vatican.
En tant qu’évêque de Rome, le pape François est totalement responsable du diocèse de Rome depuis qu’il est devenu le successeur de l’Apôtre Pierre, premier évêque de Rome. Tout au long de l’histoire de l’Église, les papes ont toujours attaché beaucoup d’importance à leur rôle comme évêque de Rome, malgré la lourde responsabilité de l’Église universelle. Pour répondre aux besoins des 2.5 millions d’habitants de son diocèse, le pape est appuyé par un cardinal-vicaire et un certain nombre d’évêques auxiliaires.
Comme pasteur de l’Église universelle, le pape, assisté de tous les évêques du monde, est chargé du service pastoral de toute l’Église. En vue d’assumer cette responsabilité dans la communion et la collaboration, le pape et le Collège des évêques sont soutenus par un certain nombre de bureaux à Rome qui travaillent sous l’autorité du pape. Ces bureaux sont collectivement connus comme étant la Curie romaine ou les dicastères du Saint-Siège.
À titre de chef de l’État du Vatican, le pape a l’entière autorité législative, exécutive et judiciaire, laquelle est complètement distincte de la gouvernance de l’Église. Le Vatican est un tout petit État autonome (le plus petit dans le monde), ce qui permet au Saint-Siège d’être indépendant des autres pouvoir politiques.