Les évêques du Canada mettent fin à leur assemblée plénière

vendredi le 23 octobre 2009

(CECC – Ottawa)… Dans le cadre de la cinquième journée de leur Assemblée plénière annuelle, qui s’est déroulée à Cornwall, du 19 au 23 octobre, les évêques du Canada ont approuvé une déclaration sur l’organisme Développement et Paix.  Tout en notant que diverses questions « ont ébranlé la confiance de certains fidèles qui appuient cet organisme par leurs dons », les évêques ont tenu à réaffirmer leur confiance envers Développement et Paix.

Les évêques catholiques du Canada réunis dans le cadre de leur Assemblée plénière annuelle ont élu Mgr Pierre Morisette (à droite), évêque de Saint-Jérôme, président de leur conférence épiscopale. Il succède à Mgr V. James Weisgerber (à gauche), archevêque de Winnipeg, dont le mandat de deux ans vient de prendre fin.

Au dire des évêques, la récente Encyclique du pape Benoît XVI, Caritas in Veritate, constitue un document de référence très éclairant pour effectuer une révision du mandat et des opérations de Développement et Paix.  Aussi, est-il précisé dans la déclaration, « les évêques ont décidé de mettre sur pied un comité ad hoc qui collaborera avec Développement et Paix dans le travail de révision et dans la mise en œuvre des recommandations du comité d’enquête faites en juin dernier ».  Ce comité avait été institué en mars 2009 à la suite d’allégations selon lesquelles Développement et Paix finançait des projets dans lesquels auraient été associés des groupes “pro-avortement” mexicains soutenant la “légalisation de l’avortement sur demande”.

Le comité ad hoc verra à clarifier le rôle des évêques dans la structure de gouvernance de Développement et Paix et portera une attention spéciale au processus d’évaluation des partenaires et des projets qui reçoivent une aide financière, de même que le développement des liens avec les conférences épiscopales des pays visés par les projets d’entraide. Le comité ad hoc fera ensuite rapport des progrès accomplis par Développement et Paix sur ces questions lors de l’Assemblée plénière de 2010, afin que la CECC puisse alors décider d’actions futures.

Les évêques ont aussi proposé la mise en place d’un autre comité ad hoc qui aura comme mandat de préparer une stratégie à moyen et long terme pour promouvoir la culture de la vie et de la famille au Canada.  Il appartiendra au comité de faire des suggestions avant la tenue de l’Assemblée plénière de 2010.

En outre, les évêques ont recommandé d’accroître les ressources et la composition du Conseil autochtone catholique du Canada, afin que l’Église catholique ait une voix et une présence accrues dans les questions relatives aux Premières Nations, aux Métis et aux Inuits au plan national.  À ce propos, les évêques ont été informés des derniers développements dans la campagne résultant de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens.

Au cours de cette dernière journée de l’Assemblée plénière, les évêques canadiens ont amorcé une réflexion sur la réponse pastorale qu’il conviendrait de donner face à la crise économique qui afflige un grand nombre de Canadiens et Canadiennes.  Diverses formes d’action ont alors été proposées afin de mieux faire face à la situation actuelle.

Finalement, l’Assemblée plénière a donné lieu à un changement à la présidence de la CECC, Mgr Pierre Morissette, évêque de Saint-Jérôme, succédant à Mgr V. James Weisgerber, archevêque de Winnipeg, dont le mandat de deux ans vient de prendre fin.

Pour l’assister dans son travail, le nouveau président pourra compter sur l’appui d’un nouveau secrétaire général, Mgr Patrick Powers, P.H., un prêtre de l’archidiocèse d’Ottawa, qui prendra bientôt la relève de Mgr Mario Paquette, P.H.., qui complète un deuxième et dernier mandat de trois ans.  Par ailleurs, M. Bede Hubbard, secrétaire général associé, a été de nouveau confirmé dans ses fonctions pour un mandat supplémentaire de trois ans.