Journées mondiales de la jeunesse de l’Église catholique : Une jeune Canadienne partage un repas avec le pape

vendredi le 19 août 2005

(CECC – Cologne)… Le bénévolat mène à tout, même à une rencontre privée avec le Saint-Père!

Bénévoles aux Journées mondiales de la jeunesse depuis novembre 2004, trois jeunes Canadiennes ont vécu un moment unique, jeudi et vendredi, alors qu’elles ont eu la chance de rencontrer le pape Benoît XVI.

Aujourd’hui, Véronique Rondeau, de Joliette, au Québec, a partagé un repas avec le Pape. Le jour précédent, Cynthia Crevier, de l’Île Perrot, au Québec, et Amy Boskill, de Saskatoon, avaient eu le même privilège, étant aux côtés de Benoît XVI sur le bateau qui l’a conduit, sur le Rhin, lors de sa première rencontre avec les jeunes pèlerins réunis à Cologne.

Un homme d’une grande simplicité

Véronique Rondeau (la quatrième à partir de la gauche) a pris part au repas fraternel traditionnel regroupant, en présence du Souverain pontife, une douzaine de jeunes provenant du monde entier : la jeune Québécoise de 23 ans y a représenté le continent nord-américain.

Véronique a été impressionnée par la simplicité du pape. « C’est une personne très simple et très profonde. Je me suis sentie très bien en sa présence. » Après s’être présentés à tour de rôle, les participants ont pu poser des questions au Saint-Père. Il a répondu patiemment à chacun. À Véronique, il a parlé de ses attentes pour l’Église d’aujourd’hui et celle du Canada. « Il a dit souhaiter des prêtres engagés et des laïcs qui apportent le message d’une foi vivante dans le monde d’aujourd’hui. »

Pour Cynthia Crevier, ce fut une véritable surprise que de lui parler. En compagnie d’une quarantaine de jeunes bénévoles du monde entier qui travaillent à Cologne depuis quelques mois, elle ne devait qu’accompagner le Saint-Père lors de sa croisière sur le Rhin. « Il a fait fi du protocole, car nous ne devions pas le rencontrer personnellement, mais il a insisté pour nous voir un à un. Je me suis présentée et il s’est adressé à moi en français. Il m’a dit qu’il se souvenait fort bien des JMJ de Toronto. Il disait être très content d’être aux JMJ de Cologne. C’est quelqu’un de vraiment sympatique ».

Quant à Amy Boskill, à la toute dernière minute, elle a été choisie pour souhaiter la bienvenue à Benoît XVI en langue anglaise. En compagnie d’un Allemand de la ville hôtesse, au nom de tous les pèlerins réunis en Allemagne, elle a décrit la joie qui habite les jeunes, impatients de faire sa rencontre lors de ses premières JMJ comme Souverain pontife. Dans son allocution, Amy a entre autres déclaré : « Nous sommes heureux que vous soyez ici, Saint-Père! Nous sommes surtout contents que votre première visite apostolique à l’extérieur d’Italie soit consacrée à cette rencontre de jeunes du monde entier. En toute reconnaissance, nous y voyons un signe de grande appréciation envers les jeunes. »

À Cologne, les trois jeunes femmes ne sont pas les seules du Canada à côtoyer le Saint-Père : Glenn McDonald et Andrew Leung, séminaristes de Toronto, et Jeremy Anderson, un bénévole de Saskatoon.

Catéchèses

Cardinal Marc Ouellet
Le Cardinal Marc Ouellet durant une catéchèse à Düsseldorf

Outre le Chemin de croix qui clôturait la journée du vendredi, les pèlerinages à la cathédrale de Cologne et les catéchèses ont également pris fin aujourd’hui. Rappelons que les services de sept évêques catéchètes canadiens avaient été retenus par le Vatican. Au cours des trois derniers jours, comme d’autres évêques de divers pays du monde, ils ont abordé les thèmes du sens profond de l’existence humaine, de la rencontre avec le Christ et de la manière de témoigner de sa foi dans le monde. Les catéchètes canadiens étaient : les cardinaux Aloysius Ambrozic (archevêque de Toronto), Marc Ouellet (archevêque de Québec) et Jean-Claude Turcotte (archevêque de Montréal); Mgr Terrence Prendergast, S.J., (archevêque de Halifax); Mgr Jacques Berthelet, C.S.V. (évêque de Saint-Jean-Longueuil); Mgr David Motiuk, évêque auxiliaire de l’éparchie ukrainienne de Winnipeg; et, Mgr James Wingle (évêque de St. Catharines).

Pour le cardinal Marc Ouellet, les catéchèses constituent un temps de rencontre extraordinaire avec les jeunes. « C’est vraiment le plat de résistance des Journées mondiales de la jeunesse. Les catéchèses, c’est une formation de la foi. J’aime le contact direct avec les jeunes et les questions spontanées qu’ils nous adressent. »

Derniers jours

Demain, tous les pèlerins convergeront vers Marienfeld, un lieu de rassemblement aménagé en banlieue de Cologne qui pourrait accueillir plus d’un million de personnes, selon les prévisions du comité organisateur. Samedi, les jeunes prendront part à une vigile en compagnie du Saint-Père; ils passeront ensuite la nuit à la belle étoile et célébreront la messe présidée par le pape, le lendemain matin. Les JMJ s’achèveront sur le coup de midi, alors que seront officiellement dévoilés les dates et le lieu de la prochaine rencontre internationale.

La Journée mondiale de la jeunesse est un grand événement durant lequel fête et foi ne font qu’un et pour lequel le pape invite les jeunes du monde entier dans un lieu particulier. La JMJ est internationale comme en témoignent les jeunes de 160 pays venus à Toronto en 2002. Tous ne partagent alors qu’un seul et même objectif : faire connaissance les uns avec les autres, échanger sur leurs expériences de foi et célébrer en présence du Pape.

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Source : Sylvain Salvas
Directeur du Service des communications
Conférence des évêques catholiques du Canada
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