L’espérance au cœur de la seconde encyclique du pape Benoît XVI

vendredi le 30 novembre 2007

spe_salvi_fr.jpgLe 30 novembre, le pape Benoît XVI a signé sa deuxième encyclique qui explore le thème de l’espérance.

Intitulé « Sauvés par l’espérance », le texte de Spe Salvi constitue une réflexion très personnelle du Saint-Père. On se souviendra qu’en 2006, moins d’un an après avoir été élu, Benoît XVI avait consacré sa première encyclique, Deus caritas est (Dieu est amour), au sens chrétien de l’amour et de l’engagement envers autrui.

D’ici la mi-décembre, le Service des Éditions de la CECC publiera cet important texte du pape Benoît XVI.

spe_salvi_fr.jpgLe 30 novembre, le pape Benoît XVI a signé sa deuxième encyclique qui explore le thème de l’espérance.

Intitulé « Sauvés par l’espérance », le texte de Spe Salvi constitue une réflexion très personnelle du Saint-Père. On se souviendra qu’en 2006, moins d’un an après avoir été élu, Benoît XVI avait consacré sa première encyclique, Deus caritas est (Dieu est amour), au sens chrétien de l’amour et de l’engagement envers autrui.

Dans cette seconde méditation, le Souverain Pontife relève l’incompatibilité qui existe entre l’espérance chrétienne et l’individualisme dans la société. « Notre espérance est toujours essentiellement une espérance pour les autres », écrit-il. C’est en se demandant « que puis-je faire pour que les autres soient sauvés » que l’on fait « le maximum pour (son) salut personnel », déclare-t-il.

Benoît XVI affirme que la foi est espérance et qu’il existe des lieux privilégiés pour en faire l’apprentissage, en particulier dans l’action et dans la souffrance. « La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n’est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée aussi intérieurement est une société cruelle et inhumaine. Cependant, la société ne peut accepter les souffrants et les soutenir dans leur souffrance, si chacun n’est pas lui-même capable de cela et, d’autre part, chacun ne peut accepter la souffrance de l’autre si lui-même, personnellement, ne réussit pas à trouver un sens à la souffrance, un chemin de purification et de maturation, un chemin d’espérance. »

Selon le Saint-Père, la prière constitue sans contredit l’école de l’espérance. « Si personne ne m’écoute plus, Dieu m’écoute encore. Si je ne peux plus parler avec personne, si je ne peux plus invoquer personne – je peux toujours parler à Dieu. S’il n’y a plus personne qui peut m’aider – là où il s’agit d’une nécessité ou d’une attente qui dépasse la capacité humaine d’espérer, Lui peut m’aider. »

Une encyclique est une lettre qu’adresse le pape à l’ensemble des évêques catholiques du monde, et, par leur intermédiaire, aux prêtres, aux diacres, aux personnes consacrées et à tous les fidèles. Il s’agit d’un texte qui a le plus souvent valeur d’enseignement.

D’ici la mi-décembre, le Service des Éditions de la CECC publiera cet important texte du pape Benoît XVI. On peut commander dès maintenant cette encyclique au coût de 6,95 $ (plus taxe et frais postaux) en ligne à http://www.editionscecc.ca/, par courriel à publi@cecc.ca, par téléphone au 1 800 769-1147 ou par télécopieur à (613) 241-5090. La première encyclique « Deus caritas est » est également disponible au même coût.