Assemblée plénière de 1999 : Rapport de M. le Cardinal Jean-Claude Turcotte, Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada
mercredi le 13 octobre 1999Chers collègues,
Chers amis,
1. Introduction
Après avoir visité les quatre Régions pastorales du Canada, voici que la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) est de retour dans la Région de la Capitale nationale, non pas à Ottawa toutefois, mais bien dans le fief pastoral de Mgr Eugène LaRocque. C’est avec plaisir que nous nous retrouvons à Cornwall où, au cours des prochains jours, nous pourrons profiter des installations de NAV CANADA et de l’accueil du diocèse d’Alexandria-Cornwall. Comme par les années passées, les Chevaliers de Colomb assument la responsabilité de nombreux services. Au nom de la Conférence et de son personnel permanent, je désire les en remercier très sincèrement.
Avec la présente Assemblée plénière se termine mon mandat à la présidence de la CECC. Avant d’en venir au bilan de ces deux années que je dresserai à la fin de notre rencontre mardi prochain, je voudrais revoir avec vous les activités et les événements marquants de la dernière année pastorale.
2. Les activités du Président de la CECC
À peine une semaine après la conclusion de l’Assemblée plénière de Niagara Falls, je me rendais à Jérusalem, en compagnie de M. Émilius Goulet, p.s.s., secrétaire général de la CECC, pour participer à un symposium en compagnie des présidents et délégués de plusieurs Conférences épiscopales, de représentants du Saint-Siège et d’évêques de la Terre Sainte. Au cours de ce symposium, qui s’est déroulé les 26 et 27 octobre 1998, nous avons pu rencontrer le président de l’État d’Israël, M. Ezer Weizmann, et le président de l’Autorité Nationale Palestinienne, M. Yasser Arafat. Nous avons aussi réfléchi sur le statut de la ville de Jérusalem et tenté, à l’approche de l’an 2000, d’esquisser de possibles solutions aux multiples difficultés auxquelles sont confrontés les diverses confessions religieuses et les dirigeants politiques en Terre Sainte.
À la suite de ce symposium, je participais, le 14 janvier 1999, en compagnie des autres membres du Bureau de direction et des deux Secrétaires généraux, à une rencontre avec des représentants du gouvernement du Canada, dont M. Michael Kerging, conseiller en politique étrangère auprès du Premier ministre et secrétaire adjoint du Cabinet. Nous avons alors pu échanger sur la politique canadienne à l’égard de la Palestine et d’Israël.
Le 4 novembre 1998, à la suite d’un appel à l’aide qui m’avait été personnellement adressé par Mgr Réal Corriveau, p.m.é., évêque de Choluteca, au Honduras, j’ai lancé, avec le concours de l’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix (OCCDP), une campagne pour collecter des fonds en faveur des victimes de l’ouragan Mitch en Amérique centrale. Grâce à la générosité des fidèles de l’Église catholique au Canada, d’entreprises privées, d’écoles, de syndicats, de paroisses et de communautés religieuses, quelque dix millions de dollars ont pu être ainsi recueillis pour venir en aide aux quatre pays les plus touchés par l’ouragan Mitch: le Honduras, le Nicaragua, le Salvador et le Guatemala.
Il est important de souligner d’une manière toute particulière l’efficacité et le professionnalisme démontrés par le personnel de l’OCCDP à cette occasion, aussi bien qu’en quelques autres occasions durant la dernière année. En plus des secours d’urgence apportés aux victimes de l’ouragan Mitch, rappelons qu’une somme de près de 300 000 $ a été recueillie pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre survenu en Colombie, au mois de janvier dernier, et une autre somme de près de 400 000 $ versés récemment pour les réfugiés du Kosovo.
Du 22 au 25 janvier dernier, en compagnie de plusieurs autres membres de la Conférence, je me suis rendu au Mexique pour recevoir, des mains du Saint-Père, l’Exhortation apostolique post-synodaleEcclesia in America. Cette Exhortation reflète fidèlement, me semble-t-il, les nombreuses préoccupations soulevées par les Pères et les autres participants du Synode pour l’Amérique. Les défis que devra relever l’Église catholique au Canada au début du prochain millénaire y sont clairement définis et il nous incombera, dans le cadre de notre Assemblée plénière, de réfléchir à la mise en oeuvre de cette Exhortation post-synodale.
À l’occasion de la XVIIe Rencontre interaméricaine, qui s’est déroulée à Cuba, du 14 au 16 février et qui marquait le 1 er anniversaire de la visite du Saint-Père en ce pays, les membres du Bureau de direction de la CECC ont eu l’occasion d’échanger longuement avec les représentants du CELAM et de la Conférence épiscopale des États-Unis sur l’Exhortation apostolique Ecclesia in America, ainsi que sur d’autres questions d’intérêt commun. Cette rencontre annuelle des représentants de différentes Conférences épiscopales du continent américain est devenue, au fil des ans, un forum important où l’on peut élaborer des projets communs et vivre véritablement la solidarité et la communion fraternelle entre nos diverses Églises. Cette réunion portera dorénavant l’appellation de « Rencontre des évêques de l’Église en Amérique » et un groupe de planification a été mis sur pied afin de préparer le programme des rencontres à venir. Les deux Secrétaires généraux agissent comme délégués de la Conférence au sein de ce nouveau groupe.
Après avoir visité les Églises particulières de Sainte-Lucie et de Cuba, la Rencontre des évêques de l’Église en Amérique tourne maintenant son regard vers l’Église d’Haïti. Il m’apparaît que cette Église a un besoin urgent de nos gestes de communion et de solidarité. Ainsi, avons-nous invité un évêque haïtien à prendre part à la prochaine réunion qui se tiendra à Vancouver, en février 2000.
Le 2 août dernier, j’ai une fois de plus représenté la Conférence épiscopale à la Réunion annuelle du Conseil suprême des Chevaliers de Colomb, à Minneapolis. Quelques jours auparavant, Mgr Peter Schonenbach et M. Bede Hubbard, respectivement General Secretary et Assistant General Secretary, avaient effectué une visite au siège social des Chevaliers de Colomb, à New Haven, au Connecticut, afin de faire le point avec des membres de l’exécutif sur diverses questions d’intérêt commun. À l’occasion des discussions entretenues au cours de ma visite à Minneapolis et de celles des deux représentants du Secrétariat de la Conférence à New Haven, il est clairement ressorti qu’en plus des nombreux projets qu’ils soutiennent financièrement, les Chevaliers de Colomb accordent une attention particulière aux questions éthiques et aux relations avec les peuples autochtones. Chose certaine, sans le généreux apport financier des Chevaliers de Colomb, la Conférence serait obligée de mettre fin à plusieurs de ses programmes et activités. Au nom de tous les membres de la CECC, je tiens à remercier les Chevaliers de Colomb de tout coeur pour leur générosité, qui se traduit concrètement en un soutien financier considérable au profit d’une pastorale très importante au sein de notre Église.
3. Autres activités ou représentations
D’autres membres de la Conférence ou du personnel du Secrétariat ont représenté la CECC, aussi bien au pays qu’à l’étranger, dans différentes activités et réunions.
Ainsi le 8 décembre 1998, Mgr Marcel Gervais, archevêque d’Ottawa, a prononcé un discours dans le cadre d’un colloque international organisé, à Rome, par le National Catholic Stewardship Council. En compagnie de quelques autres intervenants, dont Son Éminence le Cardinal Josef Tomko et Mgr Josef Cordes, Mgr Gervais a entretenu l’auditoire sur la question suivante: « To be disciple is to be a steward« .
Du 8 au 11 février dernier, à l’invitation du Comité central du Grand Jubilé, Mgr André Richard, c.s.c., s’est rendu à Rome afin de participer, à titre de président de notre Comité national pour le Grand Jubilé, à un colloque portant sur les diverses activités qui se dérouleront pendant l’Année jubilaire. À la suite de cette rencontre, Mgr Richard a fait quelques suggestions quant au rôle de la CECC dans l’organisation des groupes de pèlerins canadiens qui se rendront à Rome au cours de l’an 2000. Comme on vous l’a déjà annoncé, tous les groupes de pèlerins canadiens devront être accrédités par les diocèses ou la Conférence épiscopale auprès du Centre d’accueil des pèlerins de Rome.
Du 9 au 12 février dernier, M. le cardinal Aloysius Ambrozic et le P. Gilles Langevin, s.j., ont participé à une réunion organisée par la Congrégation pour la Doctrine de la foi, en Californie. En plus des représentants du Saint-Siège, cette réunion regroupait les évêques présidents des Commissions doctrinales de diverses Conférences épiscopales, ainsi que quelques théologiens. Parmi les sujets traités, mentionnons l’autorité du Magistère de l’Église, l’importance de la Profession de foi et le dialogue entre évêques et théologiens. Pour sa part, M. le Cardinal Ambrozic a fait une présentation sur les implications du féminisme dans la pensée de l’Église catholique.
En juin, Mgr Pierre Morissette s’est rendu à Cologne où, en compagnie de représentants des Conférences épiscopales des pays du G-7 et de pays débiteurs, il a participé à la rédaction d’une déclaration commune sur la réduction de la dette extérieure des pays les plus pauvres. Cette déclaration a été donnée par la suite aux chefs politiques du G-7, à l’occasion de leur rencontre annuelle, qui avait lieu cette année en Allemagne, du 18 au 20 juin 1999.
Finalement, du 28 septembre au 3 octobre, une importante délégation du Canada a participé au 1 erCongrès missionnaire américain, à Parana, en Argentine. Au sein de la délégation, on notait la présence de NN.SS. André Gaumond, Brendan O’Brien, Gilles Lussier, François Lapierre, p.m.é., et M. Emilius Goulet, p.s.s., secrétaire général, de même que Mme Adèle Bolduc, directrice du Bureau pour l’évangélisation des peuples, des deux directeurs nationaux des Oeuvres pontificales missionnaires au Canada, M. Roger Bédard, prêtre, et Soeur Leona Spencer, c.s.j.
4. Les activités du Bureau de direction et du Conseil permanent
Tout comme au long des années passées, les activités du Bureau de direction et du Conseil permanent n’ont pas manqué. Sans entrer dans les détails, étant donné que vous avez pu prendre déjà connaissance des procès-verbaux des réunions tenues depuis la dernière Assemblée plénière, je me limiterai à relever les principales questions qui ont fait l’objet d’une attention particulière de la part des deux groupes.
La réorganisation des diocèses du Nord est maintenant en voie de réalisation. La Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples a accueilli d’un oeil prudent les recommandations du Comité ad hoc sur les diocèses du Nord et chaque Conférence régionale a été invitée à former un comité spécial en prévision de la réorganisation proposée. La Conférence catholique de l’Ouest a déjà adopté un plan de réorganisation pour la Colombie-Britannique et l’Alberta, qui a été entériné par le Conseil permanent et qui a été soumis à l’approbation du Saint-Siège, le 1 er avril dernier. La Congrégation pour l’évangélisation des peuples est favorable à ce que les diocèses du Nord de la Colombie-Britannique deviennent suffragants de Vancouver et tombent ainsi sous l’administration du droit commun de l’Église. Toutefois, elle insiste pour qu’on fasse une étude plus approfondie pour les autres diocèses et qu’on établisse un plan de pastorale d’ensemble.
Au domaine des relations avec les groupes autochtones, en plus du message pastoral sur la spiritualité autochtone qui a été rendu public en mai dernier par la Commission épiscopale pour l’Évangélisation des peuples, les membres du Bureau de direction ont tenu une rencontre avec le Chef de l’Assemblée des Premières Nations, M. Phil Fontaine, et deux de ses proches collaborateurs. La CECC prévoit d’ailleurs tenir d’autres rencontres de ce genre au cours des prochaines années et resserrer les liens entre l’Église catholique et les communautés autochtones.
Une attention particulière a été accordée au Grand Jubilé de l’An 2000, même si les membres de la Conférence ont convenu d’en faire une priorité diocésaine. Le mandat du Comité national pour le Grand Jubilé a d’ailleurs été élargi; en plus d’agir comme instrument d’information et de coordination au niveau national, le Comité a maintenant comme responsabilité d’étudier les projets qui sont soumis à la Conférence en prévision des célébrations du Jubilé et de faire des recommandations au Bureau de direction sur les projets les plus intéressants.
Le projet d’accueil des Journées mondiales de la Jeunesse au Canada, en l’an 2002, a aussi occupé une place importante dans les délibérations du Bureau de direction et du Conseil permanent. Au cours de la présente Assemblée plénière, un compte rendu détaillé vous sera fait par Mgr Anthony Meagher, qui préside le Comité consultatif sur les Journées mondiales de la Jeunesse; ce comité comprend en outre NN.SS. James Wingle, François Lapierre, p.m.é., et Thomas Collins, ainsi que les deux Secrétaires généraux.
Tout récemment, l’Église catholique qui est au Canada célébrait le 350 e anniversaire de la mort des Martyrs canadiens. Le Conseil permanent a profité de cette occasion pour publier, le 14 septembre dernier, une lettre pastorale visant à rappeler le souvenir et l’héritage de ces grands témoins de la foi chrétienne. Le message a d’ailleurs été reproduit sur un feuillet en quadrichromie et distribué à la grandeur du Canada. De plus, il a été traduit en italien et publié dans une récente édition de l’Osservatore Romano.
L’élaboration des prévisions budgétaires de la CECC pour l’année 2000 a aussi fait l’objet d’une attention toute particulière. Tel que demandé par l’Assemblée plénière de l’an dernier, tenue à Niagara Falls, le Comité des finances, le Bureau de direction et le Conseil permanent se sont efforcés de réduire les dépenses d’opérations de la CECC, de sorte que le per capita puisse être ramené pour l’an 2000 au taux de 1997. Comme vous l’expliqueront un peu plus tard aujourd’hui les deux Co-trésoriers de la Conférence, pour que nous puissions atteindre cet objectif, il nous faudra abolir des postes et des services. Il va sans dire que ce travail s’est avéré un exercice des plus laborieux, voire douloureux.
Après celle du Secteur français, la Ratio fundamentalis institutionis sacerdotalis du Secteur anglais a franchi les dernières étapes de consultation et de rédaction finale; elle sera bientôt transmise au Saint-Siège afin d’obtenir la recognitio. Il convient sans doute de remercier les deux évêques qui ont piloté le projet de la Ratio, Mgr Eugène Tremblay pour le Secteur français, et Mgr Eugene Cooney pour le Secteur anglais. Nul doute que ce travail portera éventuellement des fruits et améliorera les programmes actuels de formation dans les Grands Séminaires du Canada.
Plusieurs autres sujets ont aussi retenu l’attention de la Conférence au cours de la dernière année. Par souci de concision, je m’en tiens à une simple énumération: les écoles résidentielles pour les autochtones, l’accueil éventuel au Canada des reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, l’organisation de l’Assemblée plénière de 1999, la situation de l’éducation chrétienne dans les diverses régions du Canada, et les nombreuses démarches entreprises auprès des autorités publiques du Canada et de pays étrangers pour corriger diverses situations d’injustice, de même que les suites à donner aux diverses demandes faites par la Curie romaine.
Pour terminer ce point, il convient de rappeler les réunions que le Bureau de direction a tenues, comme à chaque année, avec les Bureaux de direction du Catholic Woman’s League, de la Conférence religieuse canadienne, et de Développement et Paix. De plus, il faut mentionner que les membres du Bureau de direction ont accueilli à Montréal, les 27 et 28 septembre dernier, les membres du Bureau de direction de la Conférence épiscopale des États-Unis. Au cours de cette rencontre, nous avons passé en revue divers sujets d’intérêt commun, comme les assemblées du Synode des évêques, l’organisation d’un congrès américano-canadien sur les vocations, la traduction des textes liturgiques, les Journées mondiales de la Jeunesse, etc.
5. La marche du secrétariat de la CECC
Quelques changements sont survenus au sein des effectifs du Secrétariat de la CECC au cours des derniers mois; en effet, certaines personnes ont quitté et d’autres se sont jointes à l’équipe.
Le Tribunal d’appel a été témoin de trois départs: celui du Père Maurice Dionne, C.Ss.R., qui a occupé le poste de Vicaire judiciaire pendant sept années, de même que ceux de Soeur Marjory Gallagher, s.c., et Mme Christine Houle. Deux nouvelles personnes ont également fait leur entrée au Tribunal: le Père Pierre Allard, s.m., qui a pris la relève du Père Dionne, et Mme Madeleine Chartrand.
Au Service d’administration, Mme Claire Boult a pris sa retraite et elle a été remplacée par Mme Manon Renaud.
Au Secrétariat général, Mme Lise Bergeron et Mme Sylvia Gravel ont également décidé de prendre leur retraite. Depuis le mois de mars, Mme Geneviève Pascal occupe le poste de secrétaire du Service des communications en remplacement de Mme Gravel.
Le Bureau de direction a dû avertir M. Bernard Dufresne, le 26 février dernier, que son contrat comme codirecteur du Bureau des affaires sociales ne pourrait pas être renouvelé et qu’en conséquence il se terminerait le 26 février 2000. Celui-ci, se prévalant de certaines clauses de son contrat de travail a décidé de partir, plutôt que de demeurer au travail jusqu’à la fin de son mandat en cours. Il a été quelque 21 années au service de la Conférence.
Il est regrettable de voir partir des personnes que nous avons côtoyées pendant plusieurs années et qui ont servi la Conférence épiscopale de manière exemplaire. Tout en souhaitant à ceux et celles qui ont quitté la CECC au cours des derniers mois, soit pour une retraite bien méritée ou soit pour un nouveau champ d’action où ils pourront mettre à contribution leur compétence et leur amour de l’Église, je désire les remercier très sincèrement de leur inestimable apport aux activités de la Conférence. Je sais que la dernière année a été une source d’inquiétude et d’appréhension pour tout le personnel de la CECC. Toutefois, en dépit de conditions de travail parfois difficiles, tous et toutes n’en ont pas moins continué d’offrir une performance qui mérite l’admiration de tous les membres de la Conférence. C’est avec gratitude qu’au nom de tous mes confrères évêques, je leur dis un merci très chaleureux!
6. Conclusion
Au début du mois de mai dernier, nous avons eu le plaisir d’accueillir parmi nous le nouveau Nonce apostolique au Canada, Son Excellence Mgr Paolo Romeo, qui a pris la relève de Son Excellence Mgr Carlo Curis. Dans quelques instants, nous aurons d’ailleurs le plaisir d’entendre Mgr Romeo, qui nous adressera quelques mots pour ensuite se joindre à nous pour une réception en son honneur. L’arrivée de Mgr Romeo coïncide avec le 100e anniversaire de la nomination du premier délégué catholique au Canada et le 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et le Canada. Dans un cas comme dans l’autre, il convient de se réjouir de l’apport exceptionnel de la Nonciature apostolique et de l’Ambassade du Canada auprès du Vatican dans la vie de l’Église catholique au Canada et dans les rapports très cordiaux et fructueux entre les deux états.
Voilà qui complète mon deuxième et dernier rapport comme président de la Conférence des évêques catholiques du Canada. Au terme de la présente Assemblée plénière, c’est avec la satisfaction du devoir accompli que je remettrai les rênes à mon successeur. À la conclusion de la Plénière, j’aurai l’occasion de dresser un bilan de mon mandat à la présidence de la CÉCC et d’offrir mes remerciements aux personnes qui m’ont soutenu dans ma tâche.
+ Jean-Claude Cardinal Turcotte
Archevêque de Montréal et
Président de la Conférence des
évêques catholiques du Canada