Visite de solidarité à Haïti: 20 décembre 2011
mercredi le 21 décembre 2011La journée commence par une visite effectuée dans les bureaux de Développement et Paix en Haïti par Mgr Chibly Langlois, évêque des Cayes et président de la Conférence des évêques d’Haïti, accompagné de Mgr Han’s Alexandre, P.H., son directeur général. Tous deux viennent informer Mgr Richard Smith, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, et Mgr
La délégation canadienne se rend ensuite à l’ambassade du Canada rencontrer M. Dominique Rossetti, responsable de l’Aide; Mme Erin Cosgrove, première secrétaire à la Coopération canadienne; et M. Jean-Claude Jean, spécialiste en coopération auprès de l’Agence canadienne de développement international. Mgr Smith explique que la délégation canadienne est en mission de solidarité à Haïti, dans la foulée des dons généreux faits à Développement et Paix par les catholiques du Canada. « Nous sommes vivement encouragés, déclare le président de la CECC. Même si les progrès peuvent sembler lents, nous comprenons les nombreuses difficultés, la gravité des souffrances et l’ampleur des besoins. » La discussion porte éventuellement sur la façon d’expliquer aux Canadiennes et aux Canadiens que l’aide à Haïti est surtout nécessaire pour des projets de construction à long terme, et sur l’importance d’informer le public canadien des difficultés de la situation et de l’avancement des travaux.
Les trois membres du personnel de l’ambassade font l’éloge du travail de l’Organisation catholique canadienne pour le Développement et la Paix, un bon gestionnaire qui applique une approche aussi importante qu’originale en s’associant des partenaires locaux. Développement et Paix est un acteur important en matière d’aide à la société civile, ajoutent-ils. Les trois fonctionnaires félicitent l’OCCDP pour la constance — exceptionnelle, insistent-ils — de ses relations avec Haïti. Ils soulignent également la contribution importante des communautés religieuses catholiques canadiennes. « Nous pouvons tous être fiers de ce que le Canada et Développement et Paix font en Haïti », dit M. Rossetti. À la fin de la rencontre, l’ambassadeur du Canada à Haïti, M. Henri-Paul Normandin, vient saluer la délégation canadienne.
La visite suivante conduit la délégation canadienne aux bureaux de SAKS – Haiti (Sosyete Animasyon Kominikasyon Sosyal ou Société d’animation et de Communication Sociale). Depuis 20 ans, ce groupe promeut la communication comme droit fondamental et moyen important d’éducation tout en offrant soutien technique et formation à une quarantaine de stations de radio communautaire. Deux de ces stations sont paroissiales et une est diocésaine. Plusieurs régions d’Haïti n’ont pas accès aux radios nationales ou régionales à cause du relief montagneux de l’île, et plus de la moitié de la population haïtienne est analphabète. La radio communautaire joue donc un rôle essentiel en matière de communication, et même la radio d’État a parfois recours aux services de la SAKS. Celle-ci ne reçoit aucune subvention gouvernementale. Ses deux principales sources de financement sont Développement et Paix et son homologue belge. Développement et Paix verse actuellement 225 000 $ sur trois ans à la SAKS pour l’aider à donner de la formation en radio et sur Internet.
Des bureaux de la SAKS, la mission de solidarité canadienne se rend ensuite à ceux de la Commission nationale Justice et Paix de la Conférence des évêques d’Haïti. Son directeur, le Père Jan Hanssens, C.I.C.M., prêtre missionnaire belge, expose les priorités de l’organisme : en 2010, la décentralisation; en 2011, l’environnement; en 2012, l’identité citoyenne. La Commission vient de lancer une initiative avec Développement et Paix pour la formation et le plaidoyer dans le domaine des droits humains et juridiques. Développement et Paix a promis 180 000 $ sur une période de trois ans pour ce projet.
Le dernier partenaire de Développement et Paix que visite la délégation canadienne est l’Institution Mère Délia, école administrée par les Sœurs missionnaires de l’Immaculée-Conception. Fondées en 1943 par Mère Délia Tétreault, du Québec, les Sœurs missionnaires haïtiennes forment aujourd’hui une province autonome. L’ancienne école a été détruite par le séisme de 2010 et un nouvel édifice vient d’ouvrir. Développement et Paix a versé 360 000 $ pour cette construction. Près de 900 élèves fréquentent l’institution; la plupart viennent de quartiers défavorisés.
Mgr Smith et Mgr Durocher sont accompagnés dans cette visite de solidarité à Haïti par le directeur général de Développement et Paix, M. Michael Casey, le chargé de programme pour l’Amérique latine et la Caraïbe, M. Normand Comte, par l’agent de communications, M. François Gloutnay, ainsi que par le secrétaire général adjoint de la CECC, M.
par
Conférence des évêques catholiques du Canada