Ressources de la CECC pour les diocèses concernant les abus sexuels
Une des pionnières dans le monde ecclésial en cette matière, la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) s’est engagée à la prévention des agressions sexuelles il y a plus de 20 ans. Les évêques canadiens continuent depuis ce temps à être proactifs afin que les mesures diocésaines permettent à chaque évêque, dans son milieu respectif, non seulement de traiter les cas qui pourraient être portés à son attention, mais aussi d’offrir des environnements sécuritaires pour les enfants, les bénévoles et le personnel engagé pour intervenir en pastorale.
Depuis plus de deux décennies, les efforts des évêques canadiens ont permis :
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de publier des lignes directrices visant à venir en aide aux diocèses. Ces orientations ont permis aux diocèses de faire face à ce problème. Même 23 ans après sa publication, le document « De la souffrance à l’espérance » demeure une des pierres angulaires des politiques diocésaines en cette matière.
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de poursuivre la recherche de solutions en faisant appel à des experts dans ce domaine, des laïcs qui se spécialisent en psychologie des enfants, d’autres qui travaillent avec les jeunes et les enfants sur une base quotidienne. L’expertise, le travail d’intervention et les mesures que d’autres institutions mettent en place aident la CECC à raffiner encore davantage les recommandations proposées aux évêques.
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de resserrer les critères de sélection, l’encadrement et l’accompagnement dans les séminaires et ce, depuis 1990. Ces mesures ont été prises afin d’agir de façon responsable comme le font par exemple d’autres institutions – des garderies, des écoles, des clubs sportifs – pour s’assurer que les enfants peuvent vivre en toute sécurité dans nos milieux.
Par leurs actions répétées, les évêques redisent qu’il n’y a pas de place pour les abus. Comme citoyens responsables, les évêques respectent les lois civiles et collaborent pleinement avec les autorités appelées à faire des enquêtes. L’Église est soumise aux mêmes règles que toute autre institution. Des mécanismes existent dans les diocèses canadiens et ils fonctionnent bien. Les prêtres sont relevés de leur fonction le temps que dure l’enquête. La protection des enfants et du public est au cœur de toutes les mesures prises dans les diocèses.
Les évêques continuent de se consacrer à bâtir des communautés où les abus, quels qu’ils soient, n’ont pas leur place. Une minorité des membres de l’Église ont cependant commis des erreurs répréhensibles et ils doivent faire face à la justice. Les évêques espèrent sincèrement que, malgré ces cas isolés, la population peut aussi voir :
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le travail dévoué et remarquable des prêtres qui donnent leur vie au service des autres.
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l’engagement des laïcs à la suite du Christ pour répondre à son appel
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des jeunes qui trouvent un sens à leur vie.
Des ressources qui viennent en aide aux évêques
À la suite d’un long et sérieux processus de réflexion, la Conférence des évêques catholiques du Canada publiait en 1992 le Rapport d’un comité ad hoc sur les cas d’agression sexuelle. On peut consulter ce document intitulé « De la souffrance à l’espérance » en cliquant ici. Veuillez noter que des droits d’auteur protègent cet ouvrage publié en 1992..
En 2003, un groupe de travail a été mis sur pied par les évêques canadiens pour réviser le document « De la souffrance à l’espérance ». En septembre 2005, il a déposé son rapport dans le cadre des assises annuelles de la CECC.
À la suite de la révision du document intitulé «De la souffrance à l’espérance », la CECC a produit à l’automne 2007 un document d’orientations visant à aider les diocèses catholiques du Canada à mettre à jour les politiques diocésaines de prévention des abus sexuels.