Commentaire de la CECC sur Amnistie Internationale Canada
D’après une déclaration rendue publique le 26 juin 2006, Amnistie internationale Canada discutera, au cours de cet été et de l’été 2007, de la possibilité d’inclure l’accès aux services d’avortement dans ses campagnes sur les droits humains (voir « les consultations d’Amnistie Internationale Canada concernant les droits liés au sexe et à la procréation – juin 2006, à http://www.amnesty.ca).
La Conférence des évêques catholiques du Canada trouve déplorable qu’Amnistie internationale adopte une prise de position qui favoriserait l’accès à l’avortement. La Conférence des évêques catholiques du Canada considère qu’un tel changement de politique représente un pas en arrière de la part d’un organisme, dont le mandat principal est de défendre la vie humaine et les droits des plus faibles. À cause de ce changement de politique, il serait alors difficile pour les Catholiques de continuer d’appuyer le travail d’Amnistie internationale.
Tel qu’enseigné clairement et constamment par l’Église catholique, la destruction volontaire de l’embryon humain est immorale.
Dans son message pastoral publié en novembre 2005, intitulé « Nous sommes le peuple de la vie et pour la vie », le Conseil permanent de la Conférence des évêques catholiques du Canada déclare :
« Tel que l’écrit le pape Jean-Paul II au no 78 d’Evangelium Vitae, les chrétiens sont appelés à être « le peuple de la vie et pour la vie… » En cela, il faut choisir la vie, dans sa forme petite et grande, défendre la vie même lorsqu’elle est vulnérable et fragile, comme l’est l’embryon, et soutenir les couples qui sont confrontés à l’infertilité. Les Écritures proclament avec insistance le lien profond entre la foi et la plénitude de la vie. »
Source : Sylvain Salvas
Directeur du Service des communications
Conférence des évêques catholiques du Canada
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