Déclaration de la Conférence des évêques catholiques du Canada en réponse à l’article publié le 9 avril 2010 par le quotidien « Globe and Mail »

vendredi le 09 avril 2010


La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) ne peut nullement commenter une communication qui a eu lieu entre un évêque du Canada et le Nonce apostolique il y a dix-sept ans, ceci ne relevant pas de sa compétence.

Depuis déjà de nombreuses années, les évêques du Canada ont œuvré de manière infatigable pour mettre à jour et appliquer les protocoles diocésains destinés à prévenir les cas de violences sexuelles et à répondre aux préoccupations suscitées par les abus sexuels dans chacun des diocèses respectifs de ce pays. La position des évêques catholiques du Canada sur ces crimes odieux est claire. Au cours de l’automne 1992, la Conférence des évêques catholiques du Canada a publié son document « De la souffrance à l’espérance », recommandant que les évêques répondent honnêtement et ouvertement aux allégations de violences sexuelles, proposent de l’aide aux victimes et respectent la juridiction des autorités civiles.

Tandis que les pratiques continuent à se développer dans la société canadienne afin de mieux réagir contre les abus sexuels, les évêques continuent de leur côté à travailler et améliorer leurs protocoles diocésains, demeurant aujourd’hui plus déterminés que jamais à fournir aux enfants un environnement sécuritaire.


Aucune entrevue ne sera accordée.