Faut-il redéfinir le mariage au Canada? : De bonnes raisons de s'opposer au projet de loi C-38 et de préserver la définition naturelle du mariage
Tout le monde le sait maintenant : d’ici le mois de juin, le Gouvernement fédéral veut redéfinir le mariage pour y inclure les unions entre partenaires de même sexe. Voilà pourquoi il a déposé le projet de loi C-38 à la Chambre des Communes, le 1er février 2005.
Les croyants ont évidemment bien des raisons de dire « non » à ce projet de loi qui, s’il est adopté, bouleversera l’institution du mariage au point où elle en perdra sa nature, sa signification et sa raison d’être. Elle sera remplacée par quelque chose de différent.
Le mariage doit demeurer ce qu’il a toujours été et il n’est pas nécessaire de faire appel à la foi pour expliquer cela. Qu’ils croient en Dieu ou non, les citoyens canadiens ont d’abord des motifs purement humains et naturels de refuser qu’on ouvre la porte aux mariages entre personnes de même sexe.
La question n’est pas ici d’empêcher les partenaires de même sexe d’être ensemble. La question est de savoir s’il faut, oui ou non, changer la définition du mariage pour inclure les unions homosexuelles. Ce que refusent des millions de Canadiennes et de Canadiens c’est que le mot « mariage », qui reflète une réalité inscrite dans la nature humaine, soit redéfini pour inclure une toute autre réalité.
Ce refus n’a rien à voir avec le rejet, l’égoïsme, la discrimination, la bigoterie, l’intolérance ou l’homophobie. Il s’agit tout simplement d’une affaire de bon sens : il faut préserver la définition hétérosexuelle du mariage pour la bonne raison qu’elle s’appuie sur la réalité des choses.
Parce que la relation de l’homme et de la femme engagés dans le mariage est la base la plus solide de la famille et parce que la famille est la cellule vitale de la société, nous courons de grands risques en jouant avec la définition du mariage et de la famille.
Il est important et urgent de réfléchir à toute cette question, de renseigner nos familles et nos amis, et de contacter nos députés pour leur exprimer clairement et poliment nos préoccupations, nos opinions et nos convictions au sujet du projet de loi C-38 (en leur écrivant à : nom du député, Chambre des Communes, Ottawa, Ontario, K1A 0A6; ou en téléphonant à leur bureau de comté). C’est notre droit et notre responsabilité de citoyens. C’est aussi le bien-être de nos enfants, petits-enfants et celui des générations futures qui est en jeu.
Voici une douzaine de « FLASH-MARIAGE » : des réponses brèves aux principaux arguments des promoteurs du « mariage » entre personnes de même sexe.
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Source : Sylvain Salvas
Directeur du Service des communications
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