Message de Noël de Mgr V. James Weisgerber, président de la CECC

mardi le 11 décembre 2007


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À l’approche de Noël, le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada publie son message annuel.

Mgr V. James Weisgerber y souligne entre autres l’extraordinaire pouvoir qu’exerce cette fête. « Il est étonnant de constater que la fête de la naissance de Jésus puisse encore nous émouvoir et nous amener au dépassement, à montrer le meilleur de nous-mêmes. Ce qu’il importe de garder en mémoire, c’est que la naissance de Jésus, il y a plus de 2000 ans, marquait le début d’un grand mystère qui continue, aujourd’hui encore, de transformer le monde et chacun de nous. Le petit enfant de Bethléem est la même personne qui, par son amour et sa force, nous invite et nous aide à vivre la générosité, l’attention aux autres, l’accueil et l’entraide, non seulement en décembre mais tout au long de l’année. »

Au moment même où je prends la plume pour écrire ce texte, je dois avouer que, tout comme la ville où je vis, l’esprit de Noël s’est déjà emparé de moi. Je sais qu’il est encore tôt, mais c’est tout de même fabuleux. Les gens semblent s’animer et s’ouvrir davantage à leur entourage. De purs étrangers se sourient et se saluent les uns les autres. Il semble que nos craintes pour l’avenir se soient estompées : il n’apparaît plus nécessaire de faire des économies, de prendre des assurances, de faire des provisions. Nous sommes prêts à défoncer notre budget, parfois même de manière déraisonnée, afin de gâter nos proches. Le pauvre, le sans-abri, la personne souffrant de troubles psychiques, souvent exclus et oubliés de notre société –– prennent soudainement de l’importance. Tout le monde veut aider les moins nantis. Nous reprenons contact avec de vieux amis, nous déployons des efforts pour rassembler nos familles. Nous voulons vraiment faire la fête.

Il est étonnant de constater que dans notre société désabusée, la fête de la naissance de Jésus puisse encore nous émouvoir et nous amener au dépassement, à montrer le meilleur de nous-mêmes. Ce qu’il importe de garder en mémoire, c’est que la naissance de Jésus, il y a plus de 2000 ans, marquait le début d’un grand mystère qui continue, aujourd’hui encore, de transformer le monde et chacun de nous. Le petit enfant de Bethléem est la même personne qui, par son amour et sa force, nous invite et nous aide à vivre la générosité, l’attention aux autres, l’accueil et l’entraide, non seulement en décembre mais tout au long de l’année.

C’est la raison pour laquelle nous nous rassemblons chaque dimanche pour célébrer l’Eucharistie, dans laquelle le Christ Ressuscité continue de nous transformer et de faire l’Église. De plus en plus, nous en venons à comprendre la centralité de l’Eucharistie dominicale dans notre vie de croyant. C’est un don merveilleux de l’Église d’aujourd’hui. Le Canada aura l’insigne honneur d’accueillir des gens de partout à travers le monde lors du 49e Congrès eucharistique international, qui aura lieu à Québec du 15 au 22 juin 2008. Cet événement nous permettra de rendre grâce au Seigneur et de reconnaître sa puissance transformatrice dans l’Eucharistie, don de Dieu pour la vie du monde.

Bethléem a été le début et Jérusalem le point culminant. L’Eucharistie vient prolonger ce mystère à travers le temps et l’espace. Laissons nos coeurs s’imprégner d’un esprit de révérence et d’émerveillement.

Au nom des évêques catholiques du Canada, je vous offre mes voeux les plus sincères pour une très joyeuse fête de Noël, jour de la naissance de notre Sauveur.

Noël 2007